Les 7 péchés capitaux de l’investisseur

1. Ne pas diversifier
On ne le répétera jamais assez, ne concentrez jamais plus de 50 % de vos avoirs dans une même catégorie d’actifs : actions, obligations, immobilier, devises… Ni, a fortiori, dans un seul secteur. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier, la diversification est un gage de protection et de rendement supérieur à long terme. 

2. Être impatient
C’est un défaut qui peut coûter cher. De très bons investissements peuvent stagner et ne rien rapporter pendant plusieurs mois. Ce n’est pas une raison pour en sortir. Surtout si la conjoncture ou le contexte peuvent expliquer l’accalmie. En matière d’investissements, le temps est un facteur déterminant pour obtenir de bons rendements. 

3. Se comparer aux autres
L’envie est un très vilain défaut en matière de finance. Ce n’est pas parce qu’un ami a obtenu des résultats mirobolants que sa réalité est comparable à la vôtre. Avez-vous le même âge, les mêmes ressources, les mêmes besoins financiers, le même profil d’investisseur, la même tolérance au risque ? Même si vous êtes proches, prenez surtout en compte vos différences avant d’essayer de l’imiter. 

4. Attraper le gros cou
L’investisseur a souvent tendance à se vanter de ses exploits en négligeant d’évoquer ses échecs. Sur le long terme, le seul résultat valable est la somme des bons et des mauvais rendements. 

5. Extrapoler ses résultats
La tendance à l’extrapolation est dans la nature humaine. Il suffit d’enregistrer une séquence de bons ou de mauvais résultats pour croire qu’ils vont se reproduire à l’infini. Sur les marchés, cela ne fonctionne pas comme cela. Ils sont par nature aléatoires et imprévisibles. Mais sur le long terme et statistiquement, ils procurent des rendements positifs les trois quarts du temps. 

6. Négliger le temps investi
Si vous voulez être le plus réaliste possible dans l’évaluation des résultats de vos investissements, ne négligez pas le temps que vous y consacrez et l’impôt sur vos bénéfices. Vous verrez qu’à long terme, réussir à dépasser l’inflation net de tous frais et d’impôts, c’est un exploit. 

7. Tout faire soi-même
À moins que vous ne soyez à la fois comptable, fiscaliste, analyste financier, notaire, ingénieur et avocat, vous serez tôt ou tard confronté à votre seuil d’incompétence. C’est un grand signe d’intelligence que de le reconnaître. N’hésitez pas à vous adresser à de vrais professionnels. Au bout du compte, ils vous feront réaliser de belles économies. 

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