Elia, le gestionnaire du réseau haute tension, a estimé que le pays pourrait manquer de 49 heures d'électricité entre le 1er novembre 2014 et le 31 mai 2015. En cas d'hiver exceptionnel, la pénurie pourrait grimper à 116 heures. Un plan de délestage a été préparé afin d'affronter la situation si nécessaire.
Quoi qu’il en soit, les risques liés à une surtension du réseau peuvent causer des dégâts aux appareils électriques ou provoquer des incendies, dans les cas les plus graves. En cas de panne de courant, les particuliers qui subiraient un dommage peuvent généralement faire intervenir leur assurance incendie. Mais attention : la couverture des dommages est fonction du contrat d'assurance incendie.
« Il faut bien examiner le libellé de votre contrat, souligne Wauthier Robyns, porte-parole d'Assuralia, la fédération du secteur des assurances. Il convient de vérifier quel dommage est assuré par le contrat pour lequel s'applique la garantie. » Certaines polices proposent par exemple d'assurer la perte du contenu d'un surgélateur, d’autres pas. Cela doit être stipulé dans le contrat.
En cas de panne importante ou de black-out, de nombreux particuliers redoutent également que leur habitation soit victime d'un cambriolage en raison d'une alarme défaillante. Les cambrioleurs pourraient aussi vouloir profiter de l’obscurité ambiante pour exercer leur art. « Il faut préciser que les systèmes d'alarme disposent de batteries autonomes. Il n'y a donc pas de souci à se faire du côté des alarmes domestiques. Et mieux vaut ne pas fantasmer sur des cambriolages en série », précise encore le porte-parole d'Assuralia.
Mieux vaut cependant prévenir que guérir. Si vous êtes déjà titulaire d’une assurance incendie, relisez-en les clauses pour vérifier qu’elle est bien adaptée. Ou mieux, appelez-nous : nous le ferons pour vous. Et si vous n’en avez pas, comptez sur nous pour… éclairer votre lanterne !